Le téléchargement : qui gêne-t-il vraiment ?

Publié le par Scalix

Toujours dans cette même optique d'échange et de discussion, je vous propose aujourd'hui d'aborder un thème que nous connaissons tous : les téléchargements.

Alors je vais commencer par poser la seule question qui mérite d'être posée : qui, dans notre société capitaliste, est le plus gêné par les "pirates" du net, qui pompent tout ce qu'ils trouvent ?
De mon point de vue, ce ne sont pas les artistes, mais les maisons de productions, les studios de cinéma et tous ceux que l'on voit peu, mais qui gagnent énormément.

Il suffit de faire preuve de logique pour comprendre mon raisonnement. En effet, si les maisons de production on besoin des artistes, ce sont surtout les artistes (mis à part ceux qui ont le courage de créer des labels indépendant) qui ont besoin d'elles pour vivre. Rare sont ceux qui peuvent se permettre de fonder une entreprise leur permettant de se faire connaître à l'échelles nationale et/ou mondiale. Ils ont donc besoin d'aide. C'est exactement le même rapport de force que celui de l'employé et de l'employeur. Ils ont tous les deux besoins de l'autre pour vivre, mais la balance penche fortement du côté des employeurs. En ce qui concerne les artistes, les détenteurs du pouvoir de décision, les maîtres du conflit sont les maisons de production. Voila donc pourquoi la plupart des gens n'ont aucun scrupule à télécharger tous ce qu'ils veulent, étant persuadé de ne pas nuir à leurs artistes favoris (qu'ils soient acteurs, musiciens ou je ne sais quoi).

L'autre question qui arrive naturellement est : doit-on avoir des scrupules à faire perdre des sources considérables de revenus aux entrerpises qui produisent les artistes ? Personnellement, je ne pense pas. Si l'on prend l'exemple de Sony Music, l'une des plus grosses entreprises du genre ; eh bien l'on constate rapidement que l'argent qu'ils perdent à cause d'internet est très largement compensée par les profits qu'ils réalisent grâve à leurs graveurs de CD et de DVD. Ainsi, ils sont en fin de compte plus gagnants que perdants. Cet exemple peut vous paraître marginal, mais sachez qu'il en est de même pour toutes les maisons de production !

Quand aux personnes qui téléchargent des mangas scannés ou bien des animes, sachez que vous ne ferez de tôrt à personne tant que ces produits ne sont pas commercialisés sur le territoire français, bien au contraire. Le succès rencontrée par certaines séries sur internet peuvent permettre à certaines maisons de production de réaliser une étude de marché absolument sans faille et totalement gratuite.

Devez-vous donc avoir des scrupules et vous sentir coupable en téléchargeant ? C'est à vous de juger.

Scalix

Publié dans Débat

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W
alors ça c'est un sujet qui va t'ouvrir un avenir probablement agité mais passionnant !Je suis tout à fait d'accord pour ce que tu dis sur Sony, qui de plus est complètement bloqué par rapport au divx (ils veulent l'interdire intégralement et font des procès en veux-tu en voilà), et à côté de ça ils veulent sortir un lecteur portable compatible avec prioritairement tous ce qui est fichiers divx... Schyzo les gars ? Réalistes plutôt : quoi qu'il arrive, si Sony music se fait avoir, la filiale Hardware se renfloue.En revanche, pour ce qui est des artistes, ça me paraît plus compliqué : on peut trouver sur le net des films qu'il vaudrait mieux acheter (genre Chris Marker, réalisateur de la jetée), parce que les réalisateur a du talent, et, même s'il n'est pas au bord de la faillite, il jouit d'une fortune à échelle humaine. Autant plébisciter ce genre de personnes.Côté musique, je suis d'accord : des groupes lancés comme Garbage, Foo Fighters, Deftones, etc. ne pâtiront pas vraiment de ça, même si ils sont un peu victime... Mais quand on voit le scandale du prix des CD des Beatles, rentabilisés depuis des décennies, c'est là que je suis vraiment choqué et que les remord me quitte.Pour les artistes vraiment indépendants, cela relève de l'hygiène de l'utilisateur : à lui d'estimer s'il a envie casser un gars mal installé, ou s'il s'en fout. La raison, c'est l'outil le plus important du peer-to-peer. Mais une chose est sûre : je ne pleure pas devant les screenings du seigneur des anneaux...
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