School Rumble : la nouvelle génération de "High-school comedy"
School Rumble est un animé datant de 2004, comprenant 26 épisodes absolument délirants.
L'histoire est aussi simple que grotesque. Harima Kenji, jeune délinquant bagarreur, est fou amoureux de Tsukamoto Tenma, jeune fille exentrique et dégeantée, qui elle même est folle amoureuse de Karasuma, le lycéen le plus inexpressif du monde.
Tel est le point de départ, qui va permettre au staff de la série de nous lancer des centaines de gags tous plus ridicules les uns que les autres. Et pourtant, on est en permanence plié de rire devant ces vannes parfois faciles, parfois grossières. Il faut dire que la série est vraiment une bouffée d'air frais qui fait renaître de ces cendre le genre surexploité de la comédie romantique lycéenne.
Effectivement, la High-school comedy cartonne au Japon. Les lycéennes sont un fantasme bien connu chez les nippons, et le lycée représente une période légère, insouciante ; l'une des dernières périodes légère de l'existence de l'Homme avant de plonger corps et âmes dans le terrible marché du travail. Nos amis insulaires rafollent donc de ce genre, et en redemandent toujours. Le problème, c'est que nous, on en a marre. C'est vrai, ce genre de série est en général empoisonné par un ecchi omniprésent, des scènes tendancieuses et des quiproquos formant un tout qui raviera tous les petits pervers du monde. Heureusement, School Rumble est là, et avec cet anime, tout a changé.
Ici, on peut dire au revoir à l'ecchi (plans sur les petites culottes, mini-jupes sexy, bref, du vulgaire) et à la perversion dégueulasse de beaucoup de séries. Là, le fond de commerce de la série n'est pas un fan-service (ecchi en quantité) omniprésent, mais plutôt un humour omniprésent.
Déjà, les personnages principaux brisent les clichés du genre. Tenma n'est pas sexy du tout, Kenji fait plus peur qu'autre chose et Karasuma.....eh bien, on ne le comprend pas du tout. Les personnages secondaires correspondent plus aux personnages principaux classiques (Miko, avec son bonnet D, et Eri, avec ses origines Suisse), et ce n'est pas pour rien. Cela exprime la volonté de non-ecchisation de la série.
D'autres personnages arrivent par la suite pour détruire les clichés du héros que nous nous faisons. En tête de liste, l'excellentissime Hanai, binoclard intello, délégué de classe, mais aussi castagneur d'élite, qui pratique les arts martiaux depuis tout petit et qui adore ça. Voila pourquoi School Rumble est si drôle ; les personnages sont tellement inatendus et leurs réactions sont tellement hilarantes qu'on en redemande sans cesse, et que l'on ne craint jamais l'overdose.
Si l'on ne craint pas le trop plein, c'est parce que la série sait se renouveler. Les personnages sur lesquels elle se focalise varient régulièrement, pour former un ensemble très hétérogène, sans surexploitation d'un ou deux protagoniste. Ainsi, même si le trio principal est celui de Kenji, Tenma et Karasuma, les personnages secondaires se voient souvent offrir un épisode qui leur sera exclusivement consacré. A côté de ça, la plupart des épisodes font participer la globalité des protagonistes.
L'animation est une vraie trouvaille dans School Rumble, et contribue grandement à l'ambiance si spéciale de la série. En effet, si l'on ne se tappe pas une débauche d'effet visuels dernier cris, que la 3D ne montre pas le boût de son nez toutes les 10 secondes, l'anime est tout de même très marqué par un dessin exploitant grandement le SD (super diformed), à savoir une représentation simpliste des personnages, avec très peu de traits, pour que l'on ne se concentre que sur l'essentiel. On a donc droit a des mimiques et des expressions hilarantes. Il est important de noter que les lunettes de Kenji et les couettes de Tenma sont d'excellentes trouvailles, qui collent parfaitement aux caractères respectifs de ces différents protagonistes.
Pour le reste, la série a su se démarquer à l'aide d'une ambiance qui lui colle à la peau et que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette ambiance, on la doit avant tout aux musiques qui, bien qu'elles soient nullissimes une fois écoutée en dehors du contexte visuel, correspondent très bien aux persos et au scénario de School Rumble. On la doit aussi à l'excellent travail des doubleurs. Chaque voix colle parfaitement au personnage qu'elle représente, et on sent réellement un gros travail de la part des voice-actor, pour rentrer à fond dans les personnages qu'ils interprètaient.
Je vous conseil donc cette excellente série, très drôle, très divertissante et qui, le temps de 26 épisodes, vous permettra de vous vider la tête après des journées difficiles.
L'histoire est aussi simple que grotesque. Harima Kenji, jeune délinquant bagarreur, est fou amoureux de Tsukamoto Tenma, jeune fille exentrique et dégeantée, qui elle même est folle amoureuse de Karasuma, le lycéen le plus inexpressif du monde.
Tel est le point de départ, qui va permettre au staff de la série de nous lancer des centaines de gags tous plus ridicules les uns que les autres. Et pourtant, on est en permanence plié de rire devant ces vannes parfois faciles, parfois grossières. Il faut dire que la série est vraiment une bouffée d'air frais qui fait renaître de ces cendre le genre surexploité de la comédie romantique lycéenne.
Effectivement, la High-school comedy cartonne au Japon. Les lycéennes sont un fantasme bien connu chez les nippons, et le lycée représente une période légère, insouciante ; l'une des dernières périodes légère de l'existence de l'Homme avant de plonger corps et âmes dans le terrible marché du travail. Nos amis insulaires rafollent donc de ce genre, et en redemandent toujours. Le problème, c'est que nous, on en a marre. C'est vrai, ce genre de série est en général empoisonné par un ecchi omniprésent, des scènes tendancieuses et des quiproquos formant un tout qui raviera tous les petits pervers du monde. Heureusement, School Rumble est là, et avec cet anime, tout a changé.
Ici, on peut dire au revoir à l'ecchi (plans sur les petites culottes, mini-jupes sexy, bref, du vulgaire) et à la perversion dégueulasse de beaucoup de séries. Là, le fond de commerce de la série n'est pas un fan-service (ecchi en quantité) omniprésent, mais plutôt un humour omniprésent.
Déjà, les personnages principaux brisent les clichés du genre. Tenma n'est pas sexy du tout, Kenji fait plus peur qu'autre chose et Karasuma.....eh bien, on ne le comprend pas du tout. Les personnages secondaires correspondent plus aux personnages principaux classiques (Miko, avec son bonnet D, et Eri, avec ses origines Suisse), et ce n'est pas pour rien. Cela exprime la volonté de non-ecchisation de la série.
D'autres personnages arrivent par la suite pour détruire les clichés du héros que nous nous faisons. En tête de liste, l'excellentissime Hanai, binoclard intello, délégué de classe, mais aussi castagneur d'élite, qui pratique les arts martiaux depuis tout petit et qui adore ça. Voila pourquoi School Rumble est si drôle ; les personnages sont tellement inatendus et leurs réactions sont tellement hilarantes qu'on en redemande sans cesse, et que l'on ne craint jamais l'overdose.
Si l'on ne craint pas le trop plein, c'est parce que la série sait se renouveler. Les personnages sur lesquels elle se focalise varient régulièrement, pour former un ensemble très hétérogène, sans surexploitation d'un ou deux protagoniste. Ainsi, même si le trio principal est celui de Kenji, Tenma et Karasuma, les personnages secondaires se voient souvent offrir un épisode qui leur sera exclusivement consacré. A côté de ça, la plupart des épisodes font participer la globalité des protagonistes.
L'animation est une vraie trouvaille dans School Rumble, et contribue grandement à l'ambiance si spéciale de la série. En effet, si l'on ne se tappe pas une débauche d'effet visuels dernier cris, que la 3D ne montre pas le boût de son nez toutes les 10 secondes, l'anime est tout de même très marqué par un dessin exploitant grandement le SD (super diformed), à savoir une représentation simpliste des personnages, avec très peu de traits, pour que l'on ne se concentre que sur l'essentiel. On a donc droit a des mimiques et des expressions hilarantes. Il est important de noter que les lunettes de Kenji et les couettes de Tenma sont d'excellentes trouvailles, qui collent parfaitement aux caractères respectifs de ces différents protagonistes.
Pour le reste, la série a su se démarquer à l'aide d'une ambiance qui lui colle à la peau et que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette ambiance, on la doit avant tout aux musiques qui, bien qu'elles soient nullissimes une fois écoutée en dehors du contexte visuel, correspondent très bien aux persos et au scénario de School Rumble. On la doit aussi à l'excellent travail des doubleurs. Chaque voix colle parfaitement au personnage qu'elle représente, et on sent réellement un gros travail de la part des voice-actor, pour rentrer à fond dans les personnages qu'ils interprètaient.
Je vous conseil donc cette excellente série, très drôle, très divertissante et qui, le temps de 26 épisodes, vous permettra de vous vider la tête après des journées difficiles.