Traité de Lisbonne : Un pas de plus vers le totalitarisme ?

Bonjour à tous. Aujourd’hui, il m’a semblé important d’aborder avec sérieux le fameux traité de Lisbonne, approuvé par le Parlement français le 7 février 2008.
Ce texte n’est pas seulement à caractère informatif, il a pour but de permettre à ceux n’ayant pas les formations nécessaires, tout sens péjoratif mis à part, leur permettant de bien comprendre les répercutions que cela aurait pu engendrer, si le peuple français avait une conscience de ses droits les plus fondamentaux un peu plus complète.
J’imagine que nombreux sont ceux se remémorant le référendum de 2005, proposant aux Français de voter pour ou contre un « traitant visant à Constitution européenne ». Comme vous le savez tous, le non l’a emporté majoritairement, à gauche comme à droite. Je ne suis pas ici pour faire un commentaire subjectif de ce résultat, chaque personne est libre d’avoir ses propres idées.
En revanche, le Parlement français a voté ce que l’on a parodiquement appelé un « traité simplifié ». Il vous faut savoir que ce texte fait plus de 200 pages, et reprend point par point tous les éléments présents dans le traité de 2005. Seule sa forme change.
Que l’on soit pour on contre, personne ne peut affirmer qu’en changeant la formulation d’un article, on en change totalement le fond. Ce n’est qu’une paraphrase complexe ayant pour but de noyer le poisson dans l’eau. Car en effet, ce vote récent de nos représentants n’est ni plus ni moins un acte de haute trahison, allant à l’encontre de la souveraineté du peuple français, théoriquement inaliénable.
La volonté d’un peuple transcende l’autorité que l’on confère volontairement à nos élus.
La Constitution, texte juridique suprême garantissant les droits et les devoirs les plus fondamentaux de notre Nation, a été bafouée. En effet, elle assure que le vote du peuple, que sa volonté ne peut être ignorée, et encore moins contournée. Nous sommes tous membre de ce pays, et chacun d’entre nous participe, via le système démocratique, à son évolution, à ses orientations, à ses choix.
Nous avons donc été témoins de la négation de notre droit démocratique le plus ancien et le plus noble. Malgré notre refus massif à ce texte, il est tout de même entré en vigueur, sans que personne ne bouge le petit doigt.
Si l’on suit les textes juridiques garantissant la perduration dans le temps de nos libertés suprêmes, il est de notre devoir de s’insurger contre notre gouvernement, de le destituer et même de le sanctionner. Or, comme vous pouvez le constater, personne n’a émis le moindre commentaire. Tout le monde laisse passer cette négation pure et dure de la démocratie…
Cet acte anodin en apparence prend alors une importance cruciale en ce sens. Si nos élus commencent à agir de manière souveraine, n’apportant aucun intérêt à ce que nous, leurs électeurs, pensons de leurs choix politiques, alors nous sommes tout simplement dans un système despotique, avec des tyrans au pouvoir.
Personnellement, j’étais pour ce traité, mais aujourd’hui, je suis tout simplement choqué par ce manque fondamental d’humilité qu’ont nos gouvernants. Auraient-ils oublié qu’ils sont à la tête de l’Etat parce que nous l’avons voulu ? Ne savent-ils plus qu’ils sont censés servir leur Nation, et non prendre des décisions allant à l’encontre de sa volonté ?
Toute personne devrait être en mesure de protéger ses droits, alors à l’avenir, soyons plus prudents, et ne nous laissons pas guider comme un vulgaire troupeau de moutons. L’histoire nous a permis, à travers de longs processus, d’acquérir la liberté d’orienter notre peuple comme nous l’entendons, et de n’ignorer personne. Ce mois-ci, la démocratie a perdu de sa force, et c’est à nous d’empêcher la réitération d’actes totalitaires. Merci à tous ceux qui auront pris la peine de lire ce texte jusqu’au bout, et d’en cerner le message crucial.